vendredi 13 janvier 2012

Les droits d'un avocat en robe

 L’avocat revêtu de sa robe a le droit de pénétrer dans toutes les salles d’audiences publiques et de s’y asseoir au banc de la défense.

 L’homme de robe est investi d’un crédit particulier ; il ne peut pas tout se permettre : il se retranche derrière la fonction dès qu’il revêt sa robe et cette distance qu’il prend, en se distinguant des autres, marque pour lui les limites d’une dignité et d’une conduite qu’il ne pourra franchir.

 Toutefois, le rabat avocat plissé est blanc et la robe de l’avocat est noire avec un revers de soierie noire.

 C’est l’épitoge d’avocat qui différencie la robe avocat et la robe d'élève avocat de celle des autres professionnels de la Justice.

 En outre, l’épitoge peut être herminée ou non. Les avocats parisiens portent outre que la robe d'avocat Paris, une épitoge sans hermine, selon un usage ancien. L’épitoge est toujours herminée lors de la prestation de serment, lors de plaidoirie en province ou devant la Cour d’Assises.

 Néanmoins, la toque n’est plus utilisée. Jusque dans les années 70, ils communiquaient leurs pièces dans le carton de la toque. C’est ainsi que la toque désigne, dans certains barreaux, une case dans un vestiaire, où l’avocat reçoit le “courrier palais” (courriers des confrères, actes de procédures, convocation à audience, etc…) .



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